Bon ben… me revoilà sur le fil. Petit passage à vide, diront certains. Panne d’inspiration, diront d’autres. Toujours est-il que je n’avais plus envie d’écrire. Même plus pour gagner des sous, ce qui est quand même un peu fort pour quelqu’un de ma condition.
Et puis les amis m’ont écrit. Ils se sont inquiétés de mon absence. Ils ont commencé à réclamer la suite de l’histoire de la Dame qui vivait la prison des autres… Bref, je me suis sentie touchée au coeur. Oui, j’ai encore attendu un peu. Je n’arrivais vraiment pas à reprendre la plume. Je vous livre ci-dessous un texte minuscule : j’ai pourtant mis presque une semaine à le rédiger !
Je suis heureuse, chers amis et chères amies, que vous ne m’en vouliez pas. Je vous embrasse très fort et vous offre en partage ce petit portrait d’un jeune écrivain brazzavillois, Wielfried N’Sondé.
Le nez au vent, les poings enfoncés dans les poches de son grand paletot, Wilfried N’Sondé a des airs de Rimbaud musardant sur les quais en ce début frisquet de printemps parisien. Le succès de son premier roman, Le Cœur des enfants léopards, publié chez Actes Sud, l’étonne presque autant que d’être pris pour un Gavroche par un touriste égaré, lui qui connaît mieux les rues de Berlin que les berges de la Seine. Peut-être parce qu’il n’est ni d’ici, ni d’ailleurs, vagabond perpétuel entre prose et poésie, entre écriture et musique, entre joie et chagrin.
Né à Brazzaville en 1969, émigré en France à l’âge de 5 ans, il y fait de brillantes études : licence en Sorbonne puis maîtrise de sciences politiques à l’université de Nanterre. Rien à voir avec son tempérament d’artiste. De ces années d’étudiant fauché, il lui reste son allure rimbaldienne et un goût prononcé pour les voyages : il a usé ses semelles à Londres, Rome, Vienne, Madrid pour enfin poser ses valises à Berlin, en 1991, tout simplement parce qu’il était amoureux. Après un court passage dans un groupe de rock dépressif russe (!), il monte Wild Kongo avec deux de ses frères et se lance dans « l’afro-punk », un concept original 100 % maison qui permet aux N’Sonde de jouer la musique qu’ils aiment sans se ranger sous une étiquette empruntée.
Durant une dizaine d’années consacrées à la musique, Wilfried N’Sondé écrivaillonne, lit Amélie Nothomb, Véronique Olmi jusqu’à ce qu’un soir, il découvre Tchikaya U Tam’Si et ses Méduses ou les orties de mer. Coup de foudre. De ce choc va naître un recueil de nouvelles qui aura pour premier lecteur Hans Christoph Buch, écrivain, journaliste à Die Zeit et grand connaisseur de l’Afrique. C’est lui qui met le jeune homme en relation avec l’éditeur français.
Dans ce roman, détonnant mélange d’autobiographie et de rêve, il est question de jeunes luttant avec grâce et férocité pour la vie, l’amour et la réussite, comme le font, dans la forêt congolaise, les félins tachetés qui sont les emblèmes du clan des Bisi Mbanda dont est issu Wilfried N’Sondé. Celui-ci est déjà reparti pour une autre aventure littéraire, la démarche chaloupée, fredonnant un air inédit qui lui passe par la tête et, sur son passage, les Parisiennes intriguées se retournent.
Mon cher Wilfried N’Sondé, après avoir lu ton roman. Je peux dire que
t’es un savé plume et encre.
Bonne continuité!
Romy.
salut j ai 16 ans et je suis eléve a la maison d education mariama ba .c est une ecole d excelence qui se situe a l ile de gorée a 3km de dakar capitale du sénégal.le 11 décembre dernier j ai rencontré wilfried .je devais faire un sésumé de son livre et le lier devant lui mes camarades et mon professeur de francais.au debut j epprouvai une peur puis soudain j ai surpris son regard fier captivé par mes mots.Puis lorsqu enfin j ai fini de liere wilfried a dit qu il etait fier de moi et qu il admirait mon travail.je me sius sentie proche de lui a travers son oeuvre que j admire .0c est avec un pincement au coeur qu je l ai quittée.c est bete mais il me manque beaucoup et j ai tres envie d avoir de ses nouvelles de le revoir .
Bonjour Wilfried
Je suis Monsieur Jean Médard Nkouka, actuellement directeur des Lettres au Ministère de la Culture et des Arts du Congo Brazzaville. Je t’informe que la direction des lettres est une création nouvelle (fin 2010) pour, cette fois-ci, permettre aux pouvoirs publics de prendre en compte les préoccupations des professionnels de l’écrit que vous êtes et qui ont fait et font toujours la fierté du Congo. C’est une exigence de notre hymne national, je cite » congolais, debout fièrement partout ».
A l’occasion de la célébration de la journée internationale des écrivains africains, le 7 novembre 2011, je voudrais saisir cette opportunité pour, de façon participative, présenter aux professionnels de l’écrit congolais, notre plan d’action intitulé « Perspectives littéraires » pour ammendements et afin que cette feuille de route soit un document partagé. Je ne sais pas par quel pourrais-je te le faire parvenir. Envois-moi tes coordonnés.