Je perds la vue. Pas de façon définitive, non, mais par moment.
C’est arrivé comme ça, de façon subeptice, au détour d’une montée de tension. Les étoiles lumineuses se sont mises à danser devant mes yeux, dissimulant avec espièglerie le texte que j’étais en train de lire. Ennuyée plus qu’irritée, j’ai voulu les chasser en me frottant vigoureusement les yeux. Peine perdue, le petit serpentin s’est obstiné à suivre le mouvement de mes prunelles. L’assistance – nous étions en réunion – s’éclipsait au gré de cette incontrôlable guirlande de noël tressautante.
Puis ça s’est estompé. Je n’ai plus que l’impression fugitive d’avoir, un instant, cessé d’être là.
Certes vous perdez la vue, mais vous êtes très perspicace et pertinente. Je n’ai pas trouver d’autre moyen de répondre à votre commentaire sur ma note à propos du Rwanda que de me rendre sur votre Blog. A ce propos je tiens à vous féliciter pour vos notes très intéressantes et touchantes et à vous souhaiter une bonne continuation.
Vous êtes ma seconde lectrice,(je le suppose du fait de votre texte « ennuyée et irritée ») et votre commentaire m’a permis d’apprendre des éléments supplémentaires necessaires à la compréhension du génocide Rwandais.J’ai corrigé les erreurs de frappe que vous aviez noté, et je vous remercie également de les avoir relevées, ce qui montre que vous avez encore une bonne vue ainsi qu’une vaste connaissance de l’Histoire du Rwanda. Je suis toujours ravi d’apprendre, comme vous m’avez permis de le faire, et en tant qu’étudiant j’aprécie votre critique qui ne peut que me permettre de progresser et d’être plus rigoureux. Concernant les enjeux politiques du conflit, il est vrai que je ne les ai pas assez développé, mais synthétiser les enjeux du problème rwandais en une note est un exercice impossible et c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai fait l’impasse sur certains éléments susceptibles d’améliorer la compréhension de la crise rwandaise: la situation au Burundi, la spécificité des tutsis d’Ouganda par rapport aux tutsis du Rwanda ou du Burundi, le rôle d’Alexis Kagame, le rôle de la France (qui fera l’objet d’une prochaine note), les enjeux liés aux conflit régional Nord-Sud… Il y a de quoi étudier durant une vie entière. Je retourne donc à mes études, et vous remercie encore une fois d’avoir pris le temps de lire mon travail et d’en avoir fait une critique très pertinente. A bientôt sur le net!