Ce matin, j’attendais gentiment mon tour de passer devant un passage clouté sans feux… Oui, je fais partie de cette génération « qui traverse dans les clous », non pour l’orthodoxie que cela représente, mais beaucoup plus trivialement parce que mon vocabulaire mentionne ces fameux « clous » que plus personne ne connaît, qui n’existent plus depuis des lustres et ont, hélas, été remplacés par des bandes de plastique blanches, laides… pour matérialiser les passages pour piétons. Ah, ces gros clous plantés dans la chaussée ! Mais peut-être étaient-ils trop glissants ?
Bref, j’attendais et, un matin à 9 h, il faut un peu de patience. Les automobilistes, excédés par l’heure et demie qu’ils viennent de passer sur les autoroutes, le périphérique ou que sais-je, ont perdu tout savoir-vivre, pour ne pas dire toute courtoisie.
Et soudain, juste après la petite bagnole ronflante d’une vilaine blonde méchée, et le fer à repasser