Comme mes lecteurs le savent maintenant, j’ai eu la chance de n’être pas touchée, de près ou de loin, par la tuerie du 13 novembre. Pourtant, je ne peux me défaire d’un sentiment d’amertume, et d’une sourde peur, irrationnelle et non fondée mais qui me fait regarder mes contemporains d’un œil suspicieux qu’ils ne méritent…