Ce matin, l’Unicef parlait de 30 à 40 000 morts dans le séisme qui a ravagé, samedi 8 octobre, le Pakistan et, principalement, la zone montagneuse du Cachemire. Si les enfants paient le prix fort, dans cette catastrophe, c’est qu’ils étaient rassemblés dans les écoles, souvent contruites en dur, lorsque la Terre s’est mise à trembler. Ils ont donc été rapidement ensevelis sous les bâtisses.
S’il y a une et une seule victime qui ne laissera aucun regret, c’est certainement le fameux mur, qui séparait depuis 1999 l’Inde et le Pakistan dans cette zone, la plus militarisée du monde, dit-on. La barrière était équipée de capteurs – c’est-à-dire d’appareils permettant de détecter d’éventuels franchissements – de fabrication israélienne (les spécialistes, on l’a vu). Elle comprenait deux rangées de barbelés partiellement électrifiés et des mines. Elle était déroulée le long des 742 km de frontière que les deux frères ennemis se disputent, ainsi que sur les 230 km sur lesquels ils sont d’accord. Dans ce genre d’entreprise, il ne faut pas regarder à la dépense. Sous prétexte de se protéger d’une éventuelle invasion ou attaque pakistanaise, l’Inde avait ainsi inclus dans son territoire les deux tiers du Cachemire. Ce que n’appréciait pas, on le comprend, son petit voisin.
La nature a repris ses droits, au Cachemire, et englouti le mur sous des tonnes de pierres.
Voila une note que j’aurais aimee ecrire, rien a redire, tout y est…
est ce que la nature aime les hommes , puique elle reprend ses droits ?
Depuis que le mur de Berlin est tombé, combien de murs les hommes construisent-ils de par le monde ?
Etait-il avisé de s’en glorifier puisque l’exemple est repris.
Combien de cataclysmes faudrait-il pour tous les faire tomber ? Des hommes, femmes et enfants, payent bien cher ces ciniques échafaudages.